Le "Mois sans tabac" est une initiative qui revient chaque année en France, et sa 8e édition débutera le 1er novembre. Cette campagne vise à encourager les fumeurs à arrêter de fumer. Dans la région Occitanie, 28,5 % de la population fume, soit environ 1,2 million de personnes. En 2022, 428 habitants du Lot se sont inscrits à cette campagne.
Claude Thanwerdas, médecin tabacologue à l'hôpital de Cahors, a partagé son point de vue sur cette initiative et ses bienfaits. Voici quelques points clés de l'entretien :
- Actions proposées dans le Lot : Les professionnels de santé, tels que les médecins généralistes, les tabacologues et les infirmières, seront accessibles pour soutenir les fumeurs. Le 14 novembre, un stand sera installé dans le hall de l'hôpital de Cahors, et le 15 novembre, le "village du mois sans tabac" sera à Saint-Céré. L'objectif est d'être au plus près des fumeurs et de proposer des ateliers et des consultations.
- Efficacité du "Mois sans tabac" : Claude Thanwerdas souligne que si un fumeur parvient à arrêter pendant un mois, il a cinq fois plus de chances d'arrêter définitivement. L'accompagnement et le suivi sont essentiels pour ceux qui ont du mal à arrêter.
- Profil des fumeurs : Selon Santé Publique France, les fumeurs sont majoritairement des personnes moins diplômées, avec des revenus faibles. Claude Thanwerdas explique que la dépendance à la nicotine aide à gérer le stress et les émotions. Les personnes avec des revenus faibles ont du mal à se projeter dans l'avenir, ce qui rend l'arrêt du tabac plus difficile.
- La vapoteuse comme alternative : Bien que la vapoteuse soit 95 % moins toxique que la cigarette, elle n'est pas considérée comme un médicament. Elle peut être utilisée comme un outil d'accompagnement à l'arrêt du tabac, mais pas en première intention. Il est également important de considérer d'autres méthodes, comme les substituts nicotiniques et les thérapies.